05/02/2019 par Hicham HMICHE
Le stress au travail est devenu un véritable fléau, que ce soit en France ou partout dans le monde. Face à ce phénomène, les entreprises s’investissent dans le bien être sur le lieu de travail et repensent les techniques managériales. Seulement avant de se pencher sur ces aspects, il convient de cerner les qualités d’un bon manager pour que son influence soit positive sur son équipe. Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous présentons les 5 qualités indispensables d’un manager.
Si parmi les 5 qualités indispensables d’un manager, il y avait un ordre d’importance, alors la reconnaissance se situerait en première position. Il n’y a rien de plus encourageant que des remerciements pour un travail bien fait et pour la qualité fournie. Cette reconnaissance peut être exprimée de plusieurs manières : soit par oral, soit par email, ou soit par un cadeau pour tous les membres du service concerné. Bien entendu, pour qu’ils soient pertinents, il est nécessaire de faire ces remerciements à cadence espacée (par exemple toutes les fins de semaine ou tous les mois).
Attention : Un message de félicitations doit être exclusivement positif. Il est donc déconseillé de placer un « mais » dans le discours. Par exemple, si un manager complimente son équipe avant de dire « mais n’oubliez pas de remplir vos objectifs d’ici la fin de l’année », cela va ternir le tableau et en somme, annuler l’effet des remerciements. Il y a un temps pour tout : et celui-là doit être consacré à mettre l’équipe en valeur.
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Si un manager remporte un contrat ou si un projet a été mené dans les règles de l’art, alors il est important de mettre en avant le travail global de l’équipe. Certes ils ont été briefés et motivés par le manager, mais c’est leur travail collaboratif qui est mis en lumière.
Sur la même logique des 5 qualités indispensables d’un manager, il est inutile de rejeter les échecs sur les salariés : en tant que manager (et donc responsable), la faute doit être assumée. Être manager ne signifie pas seulement encadrer une équipe : cela implique également d’absorber tous les mérites, mais aussi tous les échecs.
Un travail collaboratif ne saurait être optimal si le manager n’a pas confiance dans ses collaborateurs. La confiance permet de déléguer, de partager et d’échanger dans une dynamique d’amélioration.
Dans le sens contraire, s’il n’y a pas de confiance, les conflits naissent : la compétitivité entre les collaborateurs, la mauvaise communication des informations et la mauvaise compréhension de ces dernières.
Le manager ne doit pas garder la charge de travail du service pour lui tout seul : s’il n’arrive pas à déléguer, alors le problème est sérieux. Il doit ainsi remettre en question la confiance qu’il accorde (ou non) à ses collaborateurs et les raisons pour lesquelles il agit ainsi. Il faut savoir que la confiance ne nait pas du jour au lendemain : elle se gagne au fil des jours, des semaines et des résultats sur les projets.
Dans les 5 qualités indispensables d’un manager, la confiance doit être totale (envers tous les collaborateurs) et non pas partielle (seulement vers tel ou tel collaborateur). Pour que chacun puisse avancer avec ses compétences, il est nécessaire de les responsabiliser et par la même occasion de relâcher la pression mise sur le manager. Si cette pression est trop forte, alors elle se ressentira de façon négative sur son équipe, ce qui nuira à la qualité et à la productivité.
Le manager, dans un souci de responsabilisation, doit être disponible pour son équipe et apporter toute l’aide et les compétences nécessaires pour accomplir les différentes missions.
Un manager bienveillant doit se faire respecter par ses collaborateurs pour rendre compte de la charge de travail demandée par ses supérieurs. Pour cela, il faut être à l’écoute des doléances et des difficultés rencontrées dans le service. Il ne faut pas prendre part dans les conflits et intervenir en tant que médiateur dans les différents qui peuvent survenir entre les membres d’une équipe.
Les êtres humains qui ne commettent pas d’erreur ne sont pas encore nés : en étant conscient de cela, le manager doit accepter une marge d’erreur dans tous les projets qui sont menés. Bien sûr, chaque faute a un degré d’importance, mais il est nécessaire de les prendre en compte pour chaque mission et chaque tâche.
Si une erreur est constatée, le manager doit la faire connaitre à l’employé concerné de manière isolée et non pas devant les autres collaborateurs, au risque que cette remarque soit prise comme une humiliation. Il doit ensuite veiller à ce que l’erreur ne se reproduise plus et pour cela, une méthodologie doit être mise en place.
À chaque erreur commise, le manager doit être capable de se remettre en cause : peut-être est-ce le résultat d’une mauvaise communication ou de consignes pas assez claires ?
Un bon manager doit être capable de se remettre en question, pas au point de perdre sa confiance bien sûr, mais de façon progressive et constructive. Cette remise en question va conforter les collaborateurs qui y verront un signe de confiance et de reconnaissance.
Vous l’aurez compris, piloter une équipe n’est pas toujours une situation aisée, mais si ces 5 qualités indispensables d’un manager sont mises en application, alors le quotidien sera bien plus fluide et l’entreprise en tirera un réel bénéfice, que ce soit à court, à moyen ou à long terme.